Aquitaine Terres du Sud et Expalliance reçoivent des acheteurs japonais
La coopérative d'élevage Expalliance, à Montflanquin (Lot-et-Garonne), qui fait partie du groupe Terres du Sud, a reçu les 7 et 8 juin, une délégation de clients japonais qui ont visité deux fermes bovines. De bonnes relations visant à développer les exportations.
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« On ne se rend pas compte à quel point les Japonais sont amoureux de la France et de ses savoir-faire culinaires, relève François Pallavidino, directeur de la coopérative Expalliance. Pour nous, le Japon est un marché de niche haut de gamme très valorisant, pour lequel nos éleveurs sont fiers de travailler. » Depuis février 2013, date à laquelle les exportations de viande ont repris vers le Pays du Soleil-Levant, après avoir été interrompues pendant une vingtaine d'années, à la suite de la crise de l'ESB, les exportations n'ont cessé de progresser.
Quatre bovins par semaine
« A l'époque, nous avons été contactés par la société de négoce Géricot, à Bordeaux, qui travaillait déjà avec le Japon depuis vingt ans, reprend François Pallavidino. Nous avions une belle réputation grâce à nos boeufs gras de Bazas et nos veaux sous la mère label rouge. Notre abattoir de Bazas (Gironde) a été agréé pour le Japon en août 2013 et nous avons commencé à exporter dès septembre. Tout d'abord un veau par semaine, puis depuis septembre 2015, un gros bovin tous les quinze jours. Nous en envoyons désormais trois par semaine qui sont vendus aux restaurants haut de gamme de Tokyo et Kyoto. »
Visites sur le terrain
Les clients japonais viennent au moins une fois par an en France, pour rencontrer leurs fournisseurs. Naomi Ishizuka, PDG de la société japonaise Aimon Trading, était l'invitée du séjour des 7 et 8 juin, avec un de ses commerciaux et deux restaurateurs. Le 8 juin, les agriculteurs et la coopérative ont reçu leurs clients japonais chez Max Laparre, éleveur à Saint-Eutrope-de-Born dans le Lot-et-Garonne (photo). Ce type de rencontres permet de faire le point sur les cahiers des charges mis en place, aussi bien en matière de durée d'élevage que de maturation de la viande, mais aussi pour faire goûter aux clients des morceaux qu'ils n'ont pas l'habitude d'acheter, comme les avants des boeufs.
Des projets de développement
Cela permet aussi de planifier le développement de l'activité. Japonais et Français attendent la levée de l'embargo sur l'agneau, normalement fin 2016, pour reprendre également ce commerce. Expalliance travaille aussi avec une salle de découpe bordelaise, pour aborder de nouveaux marchés en Asie et en Europe du Nord.
Florence Jacquemoud
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